LA PROCHAINE VERSION DE LA FUSEE ARIANE 5
En ce qui concerne l'avenir de la fusée Ariane 5, à l'occasion du Salon Aéronautique du Bourget, juin 2009, le Président de la République, constate la nécessité de préparer une nouvelle génération de lanceur susceptible de succéder à Ariane 5, à l'horizon 2020-2025.
Des décisions seront prises à la conférence Ministérielle 2011 de l'ESA.
La prochaine version sera Ariane 6, une Ariane 5, avec un étage supplémentaire cryotechnique pour lanceurs de satellites: réallumage en vol, plusieurs fois possible.
Le moteur sera une tuyère Vinci de 18 tonnes de poussée.
Depuis quelques années, des essais préliminaires de mise au point, ont lieu à Vernon et au DLR en Allemagne.
Les résultats sont satisfaisants.
Caractéristiques du moteur Vinci
Poussée 180 Kn, impulsion spécifique 465s, pression de combustion 60bars, rapport de section 240, ergols LH2.
Débit d'ergols, LH2: 5.8 kg/s, et LOX : 33.7 kg/s, rapport de mélange: 5.8.
Vitesse de rotation turbine LH2: 90000 t/mn LOX: 19500 t/mn
Puissance LH2 :2.4 kw et LOX: 350 kw.
Hauteur: 4.2 m et un diamètre sortie tuyère : 2.15m
Feu vert de l'Europe pour un lancement d'Ariane 6 en 2021
Les études de définition et de faisabilité du futur lanceur européen démarreront début janvier. Pour une mise à feu prévue en 2021.
Le constructeur Astrium, à qui l'Agence spatiale européenne (Esa) devrait confier incessamment la maîtrise d'œuvre de ce projet ambitieux, sera chargé de préciser sa définition. Un travail qui devrait demander environ six mois.
Dans l'intervalle, Ariane 5 sera améliorée afin de maintenir sa place de numéro un mondial.
Baptisée PPH, la configuration actuelle d'Ariane 6 comporte deux étages à poudre et un étage supérieur cryogénique propulsé par un moteur ré allumable mis au point par Vinci.
Pour réduire les coûts de développement, ce moteur sera le même que celui qui équipera Ariane 5 ME, la version améliorée de l'actuelle Ariane 5 qui doit assurer la transition à partir de 2017.
Ariane 6 sera une fusée modulable dotée d'une capacité d'emport de 7 tonnes vers l'orbite géostationnaire pour un prix de lancement évalué à 70 millions d'euros, soit un coût nettement inférieur à celui de l'actuelle Ariane 5.
Avec une capacité d'emport modulable comprise entre 2 et 8 tonnes, le concept d'Ariane 6, ardemment défendu par le CNES, qui souhaitait engager son développement sans attendre, a également la faveur des opérateurs, en raison de sa plus grande flexibilité qu'Ariane 5, contrainte d'emporter deux satellites à la fois pour être rentable.
«Ariane 6 paraît la solution la plus robuste» pour répondre aux besoins du marché futur, a souligné la ministre.
À condition, toutefois, de «gérer la transition sans rupture technologique brutale» et de «maintenir le leadership d'Ariane 5 (qui a réussi son 52e tir d'affilée la semaine dernière, NDLR) pendant cette période.»
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