dimanche 19 avril 2009

Chapitre 4 - PROGRAMME ARIANE AR 1 à AR 4

Famille et filière Ariane

Cependant le stade Ariane 1, est depuis longtemps dépassé, la première Ariane 1, représentait une matière de départ. Dès l’instant où l’étage de base d’un lanceur est au point, ses performances peuvent être accrues d’une part, en allongeant, d’autre part, en flanquant sa partie inférieure de fusée d’appoint. Outre la consolidation d’Ariane, la décennie 1979-1989, voit ainsi le développement d’une filière. Premier lancement AR1 réussi le 24 décembre 1978.
Fusée Ariane 2.
Dérive de l’Ariane 1, par adoption d’un troisième étage plus important, un étage dont la capacité en ergols atteint 10.7tonnes. De 47.5 m la hauteur du lanceur se trouve élevée à 49 m, sa masse atteint 220 tonnes. Cette Ariane, met en orbite de transfert géostationnaire non plus 1850 mais 2175 kg. Premier lancement AR2 réussi, le 20 novembre 1987, après l’échec du premier vol le 30 juin 1987.

Fusée Ariane 3

Est donné à une Ariane 2, dotée de deux fusées d’appoint àEst donné à une Ariane 2, dotée de deux fusées d’appoint poudre capables de créer, 30 secondes durant, une poussée supplémentaire de 70 tonnes, la masse du lanceur étant portée à 240 tonnes, il place 2700 kg en orbite de transfert géostationnaire. Après neuf Ariane 1, ont été lancées, la dixième mission a été confiée, le 4 août 1984, non pas à une Ariane 2, comme un esprit logique aurait pu l’attendre, mais d’emblée à une Ariane 3. On redoute ce qui se passerait si seule une des fusées à poudre s’allumait. En fait, le vol est parfait ; propulsé par ses moteurs Viking, la fusée décolle très lentement car la poussée dépasse de peu le poids de sorte que l’accélération est voisine de 0.1 g. Mais, à 9 m de hauteur, les boosters sont allumés et le surcroit de poussée provoque un véritable bondissement du lanceur, salué par une triple gerbe de flammes. Les missions 11, 12 et 13, ont-elles-même été confiées à des Ariane 3. Avec les Ariane 3, la formule du lancement double est devenue systématique, le prix du kilogramme en orbite se trouvant sensiblement réduit. Premier lancement AR3, réussi le 4 août 1984.

Fusée Ariane 4

Un grand pas va être franchi avec le modèle Ariane 4, dont le développement a commencé en 1982. Toujours avec quatre moteurs Viking à la base, cette Ariane 4, comporte un premier étage allongé dont la capacité en ergols portée à 220 tonnes ; pour cette raison, il est appelé L220. D’autre part, le troisième étage a été surmonté d’une nouvelle coiffe d’un diamètre de 4 m, afin de pouvoir transporter de gros satellites. La hauteur totale atteint 58.4 m, cette Ariane 4, pourra être lancée sans aucune fusée d’appoint.
Ce sera le modèle dit Ariane 40, que l’on réservera surtout, à un seul satellite géostationnaire ou un satellite héliosynchrone, un type de mission pour lequel il est rare d’avoir au même moment deux clients : Spot 2 sera lancé par une Ariane 40. Mais Ariane 4, pourra être flanquée de boosters, à savoir une ou deux paires de fusées d’appoint à poudre, ou une ou plusieurs paires de boosters à ergols liquides dotés de moteurs Viking, ou encore une paire de fusées d’appoint à poudre et une paire de boosters à ergols liquides. Cela afin d’autoriser une très vaste gamme de façon souple, à toutes les situations. C’est un lanceur qu’il faut considérer comme nouveau, vu la somme de transformations qui lui ont été apportées. Le temps de fonctionnement du premier étage, ayant été élevé de 140 à 210 secondes, on ne manque de s’interroger sur la tenue du Col des moteurs Viking. Il apprend, en 1986, lors du troisième essai, que la tenue du Col, peut être marginale ; un Col renforcé sera qualifié à temps, pour équiper le premier lanceur Ariane 4.

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Un programme d’essais aux limites n’a été accepté qu’à grand peine. Premier lancement AR4, réussi le 15 juin 1988, le dernier vol en 2003.

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