dimanche 19 avril 2009

LA CONQUETE DE L'ESPACE - PREFACE




PRÉFACE

 

Après 5 ans passés dans le secteur privé, j’ai poursuivi le reste de ma carrière pendant 38 ans, jusqu’à ma retraite dans le domaine Spatial. Je crois avoir eu une vie professionnelle passionnante, bien remplie et, à beaucoup d’égard, plus originale que la moyenne de mes contemporains.

C’est ce constat, qui m’a tout d’abord incité à créer un site Internet Blog sur le Web. Sans aucune prétention, relater quelques points clés et souvenirs et les partager avec ceux qui me liraient.

En créant ce site, j’ai aussi voulu saluer tous les hommes, qui ont travaillés et qui travaillent dans le « Domaine Spatial ». Ce mémoire méritait sans doute de sortir du cadre familial initialement prévu. Non que la mémoire auprès des siens soit indispensable.
Mais ces descriptions et ces réflexions, souvent inédites, toujours pertinentes, ouvrent une fenêtre sur des horizons peu connu de beaucoup d’entre nous. Elles nous font voir aussi ce que peut être la vie d’un spécialiste dans le domaine Spatial sur le terrain.
Je suis un ingénieur autodidacte, je me suis instruit par moi-même, sur le « tas », en suivant des cours du soir, et en passant des concours.

Ingénieur, Responsable de l’Ensemble des Moyens de Mesures, Commandes, Régie et Informatique (EMCR), de la grande majorité des Bancs d’Essais au Sol des Moteurs fusées à Vernon (Stockable et Cryogénique).
J'ai participé aux essais en vol, à plus de 30 missions en Guyane à Kourou.
Détaché au CNES, comme Ingénieur Responsable des EMCR, sur le Banc d'Essais BEAP, de la Qualification des Propulseurs à Poudre des fusées Ariane 5, à Kourou en Guyane (1993 - 1995).

Après 43 années de bons et loyaux services, j'ai pris ma retraitr bien méritée, dans le Sud Ouest de la France, en février 1996.

Ce blog, comprend 50 chapitres, accompagnés de belles photos.

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Veuillez, trouver ci-joint, les références de mes 9 autres sites sur le Web.
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http://pekarojo.blogspot.com/
"Les mystères de la vie - L'Homme face à son destin"
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http://joseph-wwwartsdivinatoires.blogspot.com
"Les Arts Divinatoires - Numérologie - Graphologie"
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"Mes missions et séjours en Guyane"
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http://jopk46.blogspot.com/
Que faisons-nous sur Terre
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http://pek46.blogspot.com
Le Pendule - Son utilisation.
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http://jopvoyance.blogspot.com
La Voyance - Sixième sens - Booster son destin.
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http://jopk33.blogspot.com
Comment gagner de l'argent en BOURSE.
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http://jojp36.blogspot.com
Les LIGNES de la MAIN - Interprétations.
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http://pekjo26.blogspot.com
La BOULE de CRISTAL - Interprétations.
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Vous pouvez donner vos commentaires, au sujet de votre mail, message à transmettre à:
pekar.joseph@neuf.fr

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Referencement Internet
- http://person-of-interest-streaming.fr/" target="_blank">stream person of interest - http://www.lgma.fr/" target="_blank">rénovation bureau paris.
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Chapitre 1 HISTORIQUE DES V2 ALLEMAND

 

Les missiles V2 ou fusée A4

Ce sont les premiers missiles balistiques opérationnels, et les véritables prototypes des premiers lanceurs de l’ère Spatiale. Ces armes développées par l’Allemagne nazie dès 1938, sont utilisées pendant la Seconde Guerre mondiale, ont provoqué la mort de milliers de personnes.

Historique

Les V2, furent conçus à la station expérimentale de l’armée Allemande de Peenemûde et Blizna, grâce à l’ingénieur Allemand Werher Von Braun.
La lettre V, utilisée habituellement au sens de Versuch (prototype), signifie ici Vergeltung, c'est-à-dire « représailles ». En effet, les V2 furent lancés en réponse aux bombardements alliés. Le V2, a failli être utilisé en 1944 en Sicile, pour éradiquer la menace américaine. La mission a été annulée, pour cause du nombre de soldats Italiens sur la zone.
Après l’échec des deux premiers tirs, dès le 13 juin et 16 août 1942, le premier vol réussi d’un V2, encore baptisé A4, à cette période, eut lieu le 3 octobre 1942. En cette journée, alors que la situation devenait critique pour le programme, un 4° prototype modifié dans l’urgence parcourut une distance de 192 km, et venait d’avoir le redoutable privilège d’être la première cible effectuant une parabole dont l’apogée culminera à 85 km d’altitude.
Cette journée, constituera, sans doute un tournant décisif dans l’évolution de la technique. Pour les hommes de cette génération, le V2 Allemand représentait une arme terriblement efficace en même temps, qu’une fusée déjà très moderne.
Des mois durant, la population de Londres avait connu le cauchemar de ces missiles, ravageant avenues et habitations, plus de 1500 touchèrent leurs cibles, qui causèrent la mort de 2500 civils. Si les V2, n’atteignaient pas la vitesse de satellisation (28000 km/h), ils volaient tout de même à 5500 km/h, équipé d’un moteur de 25 tonnes pour une fusée pesant 12.5 tonnes et capable de se hisser à plus de 80 km d’altitude.
Non seulement, notre fusée a pénétré dans l’espace, mais pour la première fois, nous nous sommes servis de celle-ci pour relier deux points terrestres. La preuve est faite, que la fusée à réaction est un moyen de navigation dans l’espace.
Le 3 octobre 1942, est le début d’une ère nouvelle dans les transports celle de la navigation spatiale ! A partir de 1944, les V2 furent opérationnels en tant que missiles balistiques, mais ils n’apportèrent pas la supériorité escomptée par les Allemands dans la Seconde Guerre mondiale. Imprécision, plusieurs centaines de mètres et leur relativement faible effet destructeur, 1 tonne d’explosif classique.

Utilisation

Le premier vol réussi V2, fut tiré le 8 septembre 1944, depuis Gouvy en Belgique, en direction de Paris. En 5 minutes, il atteignit Maisons-Alfort, en banlieue parisienne, où il fit six morts et 36 blessés et Paris, venait d’avoir le redoutable privilège d’être la première cible d’un engin balistique militaire. Le premier V2, tiré sur Londres tombait à Chiswick. Il faudra deux mois et deux cents explosions sur le sol, avant que le gouvernement Anglais communique sur l’attaque des V2 en cours… En tout, 4000 engins furent construits pour être lancés vers l’Angleterre et Londres, dans des conditions très dures pour les prisonniers affectés à ces travaux forcés « usine souterraine de Dora ». Les V2, tuèrent deux fois plus de déportés en Allemagne que de civils en Angleterre.

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NOMENCLATURE - CARACTERISTIQUES - PROSTERITE

CARACTERISTIQUES DES FUSEES V2

Production pas assez détaillée ou incomplète. Hauteur de la fusée V2 : 14 mètres, poids au lancement 13 tonnes, moteur-fusée à propergol liquides, alcool méthylique liquide « méthanol », 3710 kg, oxygène liquide 4900kg. Autres fluides : eau oxygénée 130 kg, permanganate de sodium 16 kg, azote 15 kg.

Poussée au décollage 26 tonnes, temps de combustion 65 secondes, vitesse maximale 5400 km/h. Altitude maximale 96 km, portée 320 km. Charge explosive 738 kg, avec le problème de l’échauffement lors du vol, jusqu’à 1200 °C

Postérité des V2

La technologie des V2, fut exploitée par les Alliés, après la fin du conflit mondial. Aux Etats-Unis, des tirs furent réalisés depuis la base de lancement de White Sands au Nouveau-Mexique. Les Soviétique, qui avaient hérité du site de Peenemünde et d’une partie des techniciens restés en Allemagne Orientale, ont également intégré la technologie des V2 dans leur programme spatial. Les Britanniques, furent les premiers à procéder à des lancements de V2, après la Seconde Guerre mondiale, les essais de V2 commencent le 1 octobre 1945, et s’achèvent par un quatrième tir le 15 octobre.

Finalement, les Français ont également réutilisé la technologie et les hommes du V2, au LRBA à Vernon 27200.

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Nomenclature des organes des fusées V2
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PHOTOS SUR LES FUSEES V2

Photos fusées V2 1940 - 1945

Fusée V2 sur son Pas de Tir

Fusée V2 en cours d'installation sur Pas de Tir


Fusée V2 en Vol



Maquette fusée V2Fusée V2











Fusée V2 sur son support





Coupe d'une tuyère fusée V2
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LES PIONNIERS DE L'ESPACE

LES ARCHIVES SECRETES DE PEE NEMUNDE

Les archives secrètes de Peenemüde, saisies par les Américains en 1945, s'ouvrent pour la première fois.

Le 3 octobre 1942, apporte la récompense de tant de ténacité pour la première fois, la fusée A4 réussit un vol impéccable et franchit une distance de 190 km, Omberger et Von Braun peuvent respirer.

Le militaire, parce qu'il voit enfin réaliser son idée de la fusée utilisée comme artillerie à longue portée, et l'ingénieur, parce que ce jour rend plus proche l'accomplissement de son rêve: la fusée, moyen de transport vers les espaces infinis.

Le premier tir sur Paris d'une fusée A4, dénommée ensuite V2, le 5 septembre 1944, d'une position au sud de Liège, dirigée à l'aide d'un émetteur à faisceau-guide.

Trois jours plus tard, l'attaque contre Londres le 8 septembre 1944.

On ne possède, à ce jour aucune révélation précise sur le nombre de fusées mises à feu, entre le 5 septembre 1944 et le 27 mars 1945.

Quelques rares chiffres sont sûrs: 5000 fusées V2, furent utilisées sur le front, et chacun d'eux, représentant une dépense de 38000 marks de l'époque, et avait nécessité 13000 heures de travail.

Sur les 5000 projectiles, 2000 tombèrent sur Londres et 1600 sur Anvers, le reste tomba sur d'autres objectifs.

Chaque V2, avait une charge explosive de 975 kg.

Date du dernier tir d'un A4 à Peenemünde le 14 février 1945.

Date de l'évacuation de Peenemünde le 17 févirer 1945. Le groupe Directeur de l'ancien "Centre d'Essais", de Peenemünde, se repli sur les Alpes Bavaroises, à Oberammegau, d'abord, puis à Oberjoch, dans l'Allgaü.

C'est là, dans la pension de famille "Ingeborg", que le général Dornberger et Wernher Von Braun, se rendirent compte de ce qu'il leur restait à faire, le 2 mai 1945, ils partirent tous deux, accompagnés de Magnus Von Braun, Hans Lindenberg, Bernhard Tessmann, le lieutenant-colonel Axster et le Dieter Huzel, en direction de Reutte, pour se rendre aux troupes américaines...

Quelques semaines plus tard, la caserne de Garmisch-Partenkirchen hébergeait, 400 anciens de Peenemünde.

Un butin précieux pour les vainqueurs, le plus précieux de tous peut-être

Après la fin de la deuxième Guerre mondiale, en mai 1947, une soixantaine de spécialistes allemands de la propulsion et du guidage arrivent en France, à Vernon 27200 au L R B A, Laboratoire de Recherches Balistiques et Aérodynamiques.

Parmi eux:

Mr Heinz Bringer, le futur père des moteurs Viking des 1° et 2° étages d'Ariane, ainsi que des moteurs d'appoint liquide AR 4.

Mr Haberman, le spécialiste des paliers magnétiques.

Mr Otto Muller, le spécialiste des systèmes de guidage.

Mr Zangl, le Responsable des Programmes d'Essais moteurs fusées sur Bancs Points-Fixes.

Mr Lang, Directeur de Tirs des zones d'Essais au Sol.

Mrs Piz et Schuran, ont suivi les premiers essais en vol, de la fusée Véronique.

En juillet 1950, avec un échafautage de fortune, la première Véronique, s'envole au Camp de Suippe en France.

Ensuite, le tir suivant aura lieu à la base française de Hammaguir au Sahara, le 20 mai 1952, elle atteint 70 km d'altitude.

LES PIONNIERS DES MOTEURS CRYOGENIQUES

Le premier moteur utilisant de l'hygrogène et de l'oxygène liquide, mis au point en dehors des Etats-Unis, le HM4 de 4 tonnes de poussée de la SEPR à Villaroche

En 1969, la SEPR devient la SEP, par fusion avec la Division des Engins et de l'Espace de la SNECMA.

Etude d'un moteur mono-tuyère de 7 tonnes, le HM7, qui deviendra le moteur du 3° étage d'Ariane.

Les essais de mise au point et de qualification ont lieu à Vernon, à la SEP, en zone d'essais K.

L'utilisation d'oxygène liquide à -186°C

, et d'hydrogène liquide à -266°C, oblige à isoler les éléments et tuyauteries des moteurs fusées et des bancs d'essais, au moyen de mousses de plastiques ou de double parois sous vide comme dans les thermos.

Passivation des canalisations avant mise à feu, mise en température.

En l'absence d'isolation, l'eau de l'air ambiant se condense en glace.

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Chapitre 2 - AVENTURE SPATIALE A VERNON

Aventure Spatiale Française

L’aventure Spatiale Française, a commencé à Vernon ; au Laboratoire de Recherches Balistiques et Aérodynamiques « LRBA ».
Quel est le point commun entre la fusée Véronique, le lanceur Vulcain, et le système de navigation « GALILEO », ils ont tous les trois été conçus à Vernon 27200 au LRBA.

Historique du LRBA

L’histoire commence dès la fin de la Seconde Guerre mondiale. En mai 1945, le gouvernement Français décide de doter la France des technologies spatiales que les Allemands venaient de développer, en particulier celles des V2. En quelques mois, le gouvernement recrute un premier groupe de trente ingénieurs Allemands qui travaillaient dans ce domaine. La question qui se pose alors, est de savoir où les installer. Or, il se trouve que Vernon dispose d’un vaste terrain militaire inoccupé à l’époque, situé sur le plateau au-dessus de la ville et à l’écart de celle-ci, les anciens Ateliers Edgar Brandt. Ce « plateau de Vernon » avait été précédemment un centre de chargement et de stockage de munitions, puis avait été utilisé par les Allemands comme dépôt de matériel.
C’est dans cet ensemble de bâtiments sans affectation qu’il est décidé d’installer le Laboratoire de Recherches Balistiques et Aérodynamiques « LRBA », qui vient ainsi d’être crée en mai 1946. L’impulsion technique nécessaire au démarrage des Laboratoires est donnée par l’arrivée d’un second groupe d’ingénieurs et de techniciens Allemands, recrutés parmi les anciens de Peenemüde et de Friedrichshafen. Parmi ceux-ci, figurent Heinz BRINGER, qui inventera le moteur Viking des Ariane, Heimut HABERMAN, spécialiste des paliers magnétiques et Otto MULLER, spécialiste du système de guidage. Ils ont été embauchés, comme salariés avec un contrat de travail.

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LES TRAVAUX DE RECHERCHE AU LRBA

Les travaux de recherche au LRBA

Dès août 1946, le LRBA commença le développement d’une série de missiles à moyenne portée, en partant des V2 et A9 Allemands. Ce devait être le « Super V2 » d’une portée de 3600 km, avec une charge utile de 1000 kg. Mais dès 1948, les problèmes liés à la première phase étaient si importants, que le projet fut abandonné. Toutefois, le « Super V2 », avait préparé le terrain et rendu possible le passage à un nouveau projet « Véronique ».

Fusée Véronique

La Direction des Etudes et Fabrication d’Armement, décida de construire une fusée-sonde pour étudier le comportement en vol et les possibilités d’un moteur-fusée à ergols liquides en haute atmosphère au-delà de 65 km. C’est le projet 4213, rebaptisé « Véronique ». Dans ce cas, Véronique, n’est pas un prénom mais la contraction de VERnon-électrONIQUE. A ses débuts, cette dernière est alimentée en acide nitrique et essence térébenthine par un générateur de gaz à poudre, son moteur développe 4 tonnes de poussée et il propulse la fusée à 70 km d’altitude avec une charge scientifique de 65 kg. Ainsi, commençait l’aventure des Véroniques, ces petites fusées-sondes qui inauguraient en France l’ère de la propulsion et constituaient plus tard l’ébauche du deuxième étage baptisé « Coralie », des futures fusées Europa, dont les heurs et malheurs allaient préparer l’événement d’Ariane. Plusieurs versions furent développées avec un succès inégal.
Essayées dès 1951, sur le Banc d’Essais au sol PF3 au LRBA à Vernon. Puis tirées de Hammaguir et Colomb-Béchar en Algérie, à partir de 1952. Ainsi, furent fabriqués des engins expérimentaux à propulsion liquide destinés à étudier les problèmes de guidage.

Fusées Vesta et Diamant

Vers 1955, tout en poursuivant les travaux sur Véronique, le LRBA, étudie une «Super Véronique « ce sera « Vesta », capable d’envoyer 500 kg à 400 km d’altitude. Après la loi de programmation militaire en date de décembre 1960, le 18 décembre 1961 est prise la décision de construire la fusée « Diamant ». D’une masse de 18 tonnes, dont le premier tir a lieu le 26 novembre 1965, mettant en orbite le premier satellite Français « A1 ».


Le premier étage de la fusée est équipé de quatre moteurs Vexin B, conçus à Vernon. Les essais de « mise au Point », et de « Qualification des moteurs » ont eu lieu sur la Zone d’Essais F et en particulier sur les Bancs PF1 et PF2.


En même temps, les gouvernements Européens décident de construire un lanceur Européen. Comme la France connait le succès avec la fusée Diamant, elle devient le Chef de file. Ces décisions, entraînent des changements importants dans l’établissement de Vernon.


Les activités militaires et industrielles du LRBA, sont séparées. Le Laboratoire se recentre sur des activités militaires, tandis qu’un établissement industriel privé est créé, la Société Européenne de Propulsion « SEP », chargé de développer les nouveaux propulseurs du lanceur Ariane.

Pas de Tir en Australie.

La fusée Europa I, a été tirée, depuis le Pas de Tir à Woomera en Australie. Le premier étage, Blue Streak I ne réussira jamais une satellisation. Le seul lancement a lieu à Kourou, le 5 novembre 1971, c’est encore un échec. La fusée explose 150 secondes après le décollage, la centrale inertielle est tombée en panne.


Le programme fut abandonné.
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PHOTOS SUR SITE LRBA

FUSEES SUR SITE LRBA
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Maquette d'une fusée Véronique


Equipement du personnel sur Banc de moteurs-fusées


Fusée Europa sur son Pas de Tir en Australie



Décollage fusée Véronique





Essai en Vol fusée Vesta


Essai moteur Viking sur le Banc PF2 en Zone F


Banc d'essais à Feu PF2




Série de lanceurs Diamant





Fusée Véronique




Vue du LRBA d'hier à Vernon


Vue aérienne de Vernon 27200
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QUEL AVENIR POUR LE LRBA EN 2010


L'AVENIR DU LRBA A VERNON

Après la fin des activités du Laboratoire de Recherches Balistiques et Aérodynamiques ( LRBA) en 2010, il est envisagé la création d’un site pour promouvoir à VERNON, l’aventure spatiale française puis européenne sur le site de la soufflerie du LRBA , qui l’a vu naître.
VERNON, berceau de cette aventure spatiale française puis européenne, joue toujours un rôle important dans cette aventure humaine et scientifique.
Une association pour la Valorisation de l’Aventure Spatiale européenne AVAS, a vue le jour en 2009.
Les dix hectares de la soufflerie du LRBA, aujourd’hui à l’abandon, présentent une opportunité pour la région et une solution très attractive en devenant un espace public valorisant l’aventure spatiale française puis européenne.
Avec ses bâtiments d’époque qui ont vu les débuts de cette aventure, ce site est parfaitement adapté à une évocation du passé avec un potentiel de clientèle touristique important.
De par son histoire, son site authentique, son environnement et sa position géographique, l’ancienne soufflerie du LRBA possède un réel potentiel attractif pour mettre en scène cette aventure spatiale français puis européenne, d’hier à demain.
Ce nouveau pôle d’attraction permettrait de diversifier l’offre touristique et par conséquent de retenir les touristes sur le territoire pendant plusieurs jours et engendrer ainsi des retombées économiques et en matière d’emplis importants.
L’activité spatiale, toujours présente à VERNON et en Normandie, peut faire de ce site un lieu de rencontre, de séminaire, de congrès, de formation pour tout le domaine aérospatial.
Sa proximité de la région parisienne est dans ce cas, un véritable atout.
Les multiples facettes scientifiques de l’espace peuvent être mises en valeur auprès des jeunes par la création d’ateliers ou la mise à disposition de l’éducation nationale de moyens d’expérimentation.
Cette aventure spatiale, traitée de façon ludique, est de nature à susciter des vocations parmi les plus jeunes.
Des infrastructures pour l’hébergement et la restauration ainsi que des espaces librairie, multimédia et souvenirs compléteraient l’aménagement de ce site.
Le site autorise l’implantation d’autres activités, archives par exemple.
Une coopération franco allemande est également prévue, nouer des partenariats, poursuivre et intensifier nos relations avec le musée Allemand de Peenemûnde, etc..
L’étude de préfaisabilité réalisée par le comité régional du Tourisme de Paris-Ile de France montre l’intérêt et le bien fondé de ce projet ainsi que sa viabilité.
Mais du projet à la réalisation de ce site, de nombreuses étapes restent à franchir.

Nous espérons que tous les passionnés d’espace ainsi que tous ceux qui ont œuvré ou œuvrent encore dans ce domaine nous rejoindront pour réaliser ce site dédié à l’espace européen.

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Photos de Vernon et du site du LRBA

Vue de la future soufflerie du LRBA

Décollage de la fusée sonde Véronique du LRBA
LRBA d'hier et d'aujourd'hui

Vue aérienne de la zone de la soufflerie

Vue du vieux pont à VERNON
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Chapitre 3 - LA SEP ET L'ENVOLEE DE L'EUROPE SPATIALE

La Société Européenne de Propulsion « SEP »

Elle est chargée de développer les nouveaux propulseurs du lanceur Ariane. Le projet de lanceur Européen, a été proposé par la France, après l’échec du programme Europa 2, en 1972. Après 7 lancements qui furent des échecs et consécutivement à la réussite du programme scientifique français, des fusées Diamant ayant lancé plusieurs satellites. L’échec du programme Européen, Europa 2, avait découragé les partenaires Européens, et initialement seule la France souhaite poursuivre un programme spatial pour s’affranchir de la tutelle Américaine.

Création de la SEP

La Société Européenne de Propulsion « SEP », a été créé le 1 octobre 1971, à Vernon 27200. Le nouveau lanceur est baptisé « LIIIS », lanceur de 3° génération, entre 1972 et 1973.
Le Centre National d’Etudes Spatiales « CNES », lance un appel à idées pour rebaptiser le nouveau lanceur Européen, finalement le nom retenu est « Ariane ».

Le programme Ariane, auquel participent depuis 10 pays Européens a été lancé en 1973. La fusée Ariane, du nom de l’héroïne mythologique grecque Ariane, est un lanceur civil Européen de satellites, exploité par la Société Arianespace.
La Base de Lancement des fusées Ariane, se trouve à Kourou en Guyane Française le « CSG », Centre Spatial Guyanais. Notons, en ce qui concerne l’organisation administrative de cette entreprise que la SEP, été absorbée par la SNECMA en 1977, et en 2005, cette dernière a elle-même fusionné aves SAGEM en prenant le nom de Safran.
L’établissement Safran, ex-Snecma de Vernon, dispose de tous les moyens et compétences pour concevoir, développer, produire et commercialiser les moteurs à ergols liquides pour lanceurs de satellites, notamment pour le lanceur Européen Ariane.
Il est rattaché à la Division Moteurs Spatiaux de la SNECMA.

Les industriels du programme Ariane

La maîtrise d’œuvre du programme Ariane, est confié dès l’origine, au Centre National d’Etudes Spatiales « CNES », par l’Agence Spatiale Européenne ESA.

La maîtrise d’œuvre industrielle est quant à elle confiée, à l’Aérospatiale, qui deviendra en l’an 2000 « SEAD ». La conception des différents composants d’Ariane, est assurée par plusieurs entreprises, parmi lesquelles : Safran (ex-Snecma), en charge de la motorisation. La motorisation des premières versions d’Ariane, était conçue par la Société Européenne de Propulsion « SEP », qui fût par la suite intégrée à la Snecma Matra. Intégrée dans EADS au sein d’Astrium, pour la Case à Equipements.

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LE PROGRAMME ARIANE

 

HISTORIQUE

La maîtrise d’œuvre du programme Ariane, est confié dès l’origine, au Centre National d’Etudes Spatiales « CNES », par l’Agence Spatiale Européenne ESA.

La maîtrise d’œuvre industrielle est quant à elle confiée, à l’Aérospatiale, qui deviendra en l’an 2000 « SEAD ». La conception des différents composants d’Ariane, est assurée par plusieurs entreprises, parmi lesquelles : Safran (ex-Snecma), en charge de la motorisation. La motorisation des premières versions d’Ariane, était conçue par la Société Européenne de Propulsion « SEP », qui fût par la suite intégrée à la Snecma Matra. Intégrée dans EADS au sein d’Astrium, pour la Case à Equipements.

Le moteur Viking

Le Viking I, a été conçu dès 1969 à partir de l’expérience acquise par le LRBA, avec le lanceur Véronique qui avait été créé, grâce à la collaboration de techniciens et ingénieurs Allemands de Peenemüde. Une première mise à feu, de ce moteur Viking I, a eu lieu le 8 avril 1971 ; elle a été suivie de 33 autres essais au sol sur le Banc d’Essais PF2. Ces essais ayant permis de mettre au point l’Injecteur, c'est-à-dire la série de couronnes percées de trous par lesquels les liquides entrent dans la chambre de combustion. Tous les injecteurs ont été contrôlés et qualifiés sur les Bancs d’Essais hydraulique F22 et à Feu au PF2 à Vernon.

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PREMIER - 2° ET 3° ETAGE FUSEE ARIANE

 

Premier et 2° étage Ariane

Les deux premiers étages d’Ariane sont équipés par un même type de moteur, appelé à connaître la célébrité sous le nom, tout naturel pour un propulseur né sur le sol Normand de « Viking ».
Quatre moteurs Viking équipent le premier étage ; le second étage comporte un seul moteur Viking. Le moteur Viking, équipe le premier et le deuxième étage d’Ariane 1, 2, 3, et 4 ainsi que les propulseurs d’Appoint d’Ariane. Le moteur Viking 2, et son concepteur est l’ingénieur Allemand Heinz BRINGER.
Pendant l’été 1999, la SEP fêtait son 1000° moteur. En passant à une échelle bien supérieure à celle des engins précédents, le lanceur Ariane, ou plutôt ses versions successives, semble être de moins un produit du site de Vernon. S’il est vrai, que les divers éléments de cette fusée Européenne sont fabriqués dans de nombreux sites et pays. Il n’en reste pas moins que les moteurs principaux sont conçus et testés sur les 110 hectares du site de Vernon, ou travaillent près de 1200 techniciens et ingénieurs.

Troisième étage Ariane

Le troisième étage d’Ariane, est équipé d’un moteur cryogénique, hydrogène-oxygène. Le choix du couple hydrogène-oxygène, pour alimenter le troisième étage d’Ariane est jugé révolutionnaire. Il relève en fait de la logique : dans la gamme des propergols usuels, ce couple donne lieu à la vitesse d’éjection la plus élevée parce que la réaction de l’hydrogène sur l’oxygène est une des plus énergiques de toute la chimie. Elle crée un composé particulièrement léger, de surcroît non polluant, le produit étant tout simplement de la vapeur d’eau. La molécule d’eau a en effet une masse de 18 seulement « H2O = 18 », alors que les composés carbonés, éjectent toujours des quantités plus ou moins importantes de dioxyde de carbone « CO2 = 44 », ce qui signifie à énergie égale, une plus grande vitesse. Avec ce couple, hydrogène-oxygène, les vitesses d’éjections peuvent dépasser 4500 m/s dans le vide, soit environ 1000 m/s de mieux qu’avec les ergols conventionnels.

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ISRO INDIEN - LICENCE VIKING

 

Participation d'ingénieurs Indien à la SEP de VERNON

Etude et essais du moteur VIKING

Le moteur VIKING, est un moteur-fusée développé dans les années 1970, pour propulser le lanceur Ariane. Il a été développé par la SEP ( Société Européenne de Propulsion) de VERNON, absorbée depuis par la SNECMA.
Vers 1972, l’Europe a fourni à l’Inde (ISRO), une licence VIKING.

C’est l’ISRO (Indian Space Research Organisation) qui assure la maîtrise d’œuvre du programme spatial indien de A à Z.
Elle est une organisation très centralisée qui conçoit, réalise, teste, lance, contrôle et exploite le lancement dans l’espace de fusées et satellites.
A partir de cette décision, un groupe composé de 40 jeunes ingénieurs, choisi parmi plus de 4000 candidats, ayant au moins 5 ans d’ancienneté, sont venus sur contrat pour 5 ans, travailler à la SEP de VERNON 27200, vers 1972.

En contre partie, de cette licence VIKING, l’Inde c’est engagé de fabriquer sous licence Française de l’instrumentation mesures pour moteurs- fusées, en particulier des capteurs de pression stockage et cryogénique.
Pendant les 6 premiers mois, ils apprirent le français, par des cours intensif avant d’être opérationnel sur le terrain.
Ils ont résidé à St MARCEL, commune près de VERNON, dans des logements meublés de fonction du type HLM.
Ensuite, ils ont été répartis dans tous les secteurs de la société : essais, mesures, études, analyses, mécanique, hall d’assemblage, achats, qualité, coordination synthèse, instrumentation, etc.

Chaque ingénieur indien, avez son parrain dans son secteur, pour la durée de son contrat, c'est-à-dire 5 ans, pour l’aider, le conseiller dans son travail et dans ses démarches personnelles.
A cette époque là, la société SEP, avez un effectif de près de 2000 personnes, techniciens et ingénieurs.
En ce qui me concerne, j’étais Responsable des Moyens Mesures – Commande, Régie et Informatique (EMCR), d’une équipe de plus de 30 personnes, techniciens et ingénieurs, en zones d’essais F et J.

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J’étais le parrain de l’un de ces ingénieurs indien, Mr KS. KRISHNAMOORTHY, je connaissais très bien la majeure partie de ces personnels.
On peut dire, que l’équipe était soudée, courageuse, efficace, disciplinée qui comprenait rapidement les données des problèmes et les solutions à apporter.
Ils étaient là, pour apprendre à maîtriser les techniques dans le domaine spatial.
Ils avaient le droit de regard sur tous les travaux concernant le programme des moteurs VIKING.

En plus du travail quotidien, le groupe se réunissait chaque semaine pour faire le point, une synthèse le l’ensemble des données acquises et de les transmettre à l’ISRO en Inde.
Ainsi, en 5 ans, ils ont obtenu l’équivalent de plus de 15 ans de travaux de recherche et de savoir-faire dans le domaine des moteurs-fusées VIKING.
Personnellement, je suis allé en Inde 2 fois, 3 semaines, grâce à mes amis ingénieurs indien. La deuxième fois, en 2000 par l’intermédiaire de mon Comité d’Entreprise, nous avons pu visiter une partie des installations spatiales à TRIVANDRUM en Inde et revoir d’anciens amis ingénieurs venus en France.

Le propulseur à liquides VIKAS, des lanceurs indiens a hérité de l’expertise européenne du moteur-fusée VIKING.
Le PSLV (Polar Satellite Launch Vehicule), utilise sur 4 étages des propulseurs à poudre et à liquides.
Son deuxième étage, est propulsé par un moteur VIKAS, le modèle « mode in India » du propulseur européen VIKING qui équipait les Ariane de la 1° génération.
Le lanceur indien qui fait 283 tonnes au décollage et capable de placer un satellite de 1.6 tonne sur une orbite polaire.

Fin des essais Ariane 4 en France.


Le moteur VIKING, a achevé sa carrière sur le lanceur Ariane, lors du vol Arianespace 157, le 15 février 2004, après 25 ans de service.
Cette mission est également le 74 ième et dernier succès consécutif pour Ariane 4, record de fiabilité avec 9 ans de lancement sans échec.

Lanceur de base famille GSLV.
Le lanceur de base est constitué d’un 1° étage à poudre, d’un second à liquide. Pour les moteurs à carburants liquides, l’Europe est contactée par les Indiens pour obtenir une licence sur les moteurs VIKING d’Ariane 4, afin d’en équiper le 2° étage du lanceur.
Avec le retrait d’Ariane 4, il n’existe plus qu’une seule chaîne de fabrication du moteur VIKING et elle est située en Inde.
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Essais moteurs VIKING à Vernon banc zone F au PF2


Essais moteurs VIKAS sur banc en Inde
Fusée GSLV Indienne
Fusée Indienne sur son Pas de Tir

Montage au banc d'une fusée Indienne

Fusée PSLV Indienne

Une partie du groupe des ingénieurs indien

Salle Mesures

Mrs Krishnamoorthy et Pékar au travail

Devant le système Informatique


En grande réflexion sur un problème technique

Mes amis Krishna - Babou - Mouthy chez moi


Un peu de détente !!
En grande discussion ..

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BANCS D'ESSAIS MOTEURS-FUSEES A VERNON

 

Tir Banc d’Essais PF2

Les « Essais de Mise au Point », et de Qualification de tous les Moteurs Fusées Viking, pour les Ariane 1, 2, 3 et 4, sont réalisés sur le Banc d’Essais au sol PF2 en Zone F à Vernon. Essais de moteur Viking du premier étage d’Ariane sur le Banc PF2, en fonctionnement, la tuyère chauffe à plus de 1000 °C, vire au rouge. Le Banc PF2, a servi à la qualification de tous les injecteurs des moteurs Viking, des vols Ariane 1, 2, 3 et 4, ainsi que les propulseurs d’Appoint à Kourou. Contrôle des éventuelles instabilités hautes fréquences, durée des Essais environ 10 secondes.

Tir Bancs d’Essais PF20

Le grand Banc d’Essais de moteurs fusées PF20 de Vernon, en construction en octobre 1975, 20.000 tonnes de béton, 70 m de hauteur totale. Il va être utilisé pour les Essais de le Baie de Propulsion du premier étage complet. Mise en place sur le Banc PF20 de Vernon, de la première « Baie de Propulsion » du premier étage d’Ariane 4, le 5 octobre 1976. Le 17 novembre 1978, les quatre moteurs Viking de le Baie de Propulsion du premier étage son mis à feu pour la première fois.
Deux cent quarante tonnes de poussée, un record pour l’Europe.
Tir Bancs d’Essais PF41 et PF42-43

Le Banc PF41, sert à la « Mise au Point » et à la Qualification, du moteur du 3° étage de la fusée Ariane, c’est un moteur Cryogénique. Le premier essai sur le nouveau Banc d’Essais PF41 de Vernon, où le moteur est tiré en position verticale, a lieu le 22 septembre 1976. Puis le moteur est essayé sous vide dans la 2° cellule d’Essais du PF41. De très basses températures seront par ailleurs exigées pour la conservation de l’oxygène liquide (point d’ébullition à – 182°C), et plus encore de l’hydrogène (point d’ébullition à – 252°C). Or à ces températures, les matériaux sont devenus fragiles.
Le premier test d’un moteur HM7, se déroule le 7 novembre 1975, sur le Banc horizontal de la SEP à Melun Villaroche. A Vernon, le Banc PF41, va permettre des tirs en position verticale. Ce dernier, est inauguré le 22 septembre 1976. Et, le 9 juin 1977, le moteur HM7 peut être étudié sous vide dans la deuxième cellule de ce PF41. Les opérations ont consisté en des mises à froid. La première mise à feu, le 10 janvier 1978, durée 248 secondes, temps limité par la capacité des réservoirs. Les essais de le Baie de Propulsion complète, commencent en avril 1977, sur le nouveau Banc PF42, avec des réservoirs lourds.
Un » Ensemble Propulsif Cryogénique », exige une mise en œuvre particulière où assainissement et mis en froid des lignes sont nécessaires pour éviter un fonctionnement incorrect voire catastrophique. Le premier exemplaire du troisième étage H8 d’Ariane est achevé, il est mis en place en octobre 1977, sur le Banc PF43 de Vernon. Sur le Banc PF43, les essais de l’Ensemble Propulsion Complet n°1, se poursuivent d’octobre 1977 à février 1978. Le deuxième et dernier essai à feu, atteint la durée quasi nominale de 540 secondes (limité uniquement par le remplissage des réservoirs).

Tir Banc d’Essais PF50 et PF 52

Il faut aller plus loin, et passer au moteur Vulcain de l’étage principal d’Ariane 5 au HM78 pour l’étage supérieur. Ces moteurs, dits cryotechniques, utilisent de l’hydrogène et de l’oxygène liquides et, bien entendu, tous les essais de Mise au Point et de Qualification ont été réalisés sur les Bancs PF50 et PF52 de Vernon
Banc PF50 : essais des moteurs Vulcain et Vulcain 2. Banc PF52 : essais des moteurs Vinci et Turbopompes. Vulcain2, entré en production en mars 2005. En 2009, ces moteurs céderont la place au Vinci TT qui est actuellement en développement. C’est un moteur qui aura la possibilité de s’allumer et de s’éteindre quatre fois pour mettre plusieurs satellites sur des orbites différents. Et, peut-être servira-t-il un jour à se rallumer pour un alunissage en douceur !!

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BANC MOTEURS-FUSEES P4 AU DFVLR

TIR BANC D'ESSAIS P4 AU DFVLR
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Banc d'Essais Ariane en Allemagne
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Le premier exemplaire du deuxième étage produit par ERNO, sur la Banc de Mise au Point P4, à Hardthaussen en Allemagne. Essai avant vol du 2° étage d’Ariane au DFVLR, le panache blanc, au cours de l’essai, provient de l’eau de refroidissement du déflecteur de jet.

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ARIANE 6 - PREMIERES ETUDES D'UN NOUVEAU PROGRAMME

PREMIERES ETUDES SUR ARIANE 6

A l'occasion du Salon Aéronautique du Bourget juin 2009, le Président de la République, constate la nécessité de préparer une nouvelle génération de lanceurs susceptible de succéder à Ariane 5, à l'horizon 2020 - 2025.

Il souhaite que s'engagent, en concertation avec nos partenaires Européens et l'Agence Spatiale Européenne, les premières Etudes sur ce lanceur en vue de décisions à la Conférence Ministérielle 2011 de l'ESA (Agence Spatiale Européenne).

C'est une très bonne nouvelle pour Arianespace, il s'agit d'une impulsion politique vraiment importante pour Ariane, qui est un lanceur modulable et robuste.

La prochaine version, sera optimisée en termes de coût afin de répondre au mieux tant aux besoins gouvernementaux qu'aux besoins commerciaux, dans un contexte de concurrence accrue.

Autant d'atouts qui devraient permettre à Arianespace de rester le numéro un mondial.

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MOTEURS VULCAIN ET VINCI ARIANE 5

Moteur Vulcain Ariane 5

Le moteur Vulcain, sera capable de créer une poussée nominale de 78 tonnes au décollage, cette poussée devant augmenter progressivement jusqu’à atteindre 100 tonnes dans le vide. Une caractéristique du Vulcain, est par ailleurs, de posséder non pas une seule turbopompe, avec des engrenages entre un compartiment hydrogène et un compartiment oxygène, mais deux turbopompes indépendantes.

La turbopompe à oxygène tourne à 13000 t/mn pour assurer à l’hydrogène liquide une pression de 150 bars. L’une et l’autre sont alimentées par un générateur de gaz unique. Les ergols brûlent dans la chambre de combustion sous une pression de 100 bars. Les premiers essais des turbopompes ont eut lieu dans d’excellentes conditions en 1988, le premier test d’un moteur Vulcain, étant prévu en 1990. Le moment où la SEP, célèbre son vingtième anniversaire coïncide ainsi avec la création de ce gros moteur à hydrogène.

Moteur Vinci Ariane 5

La prochaine génération des moteurs Vulcain, seront des moteurs Vinci, à partir de 2008. Comme tous les moteurs depuis les temps lointains, de la fusée Véronique, son nom commence par un V, la ville où il est construit comme Vernon, petit clin d’œil. Le moteur cryotechnique Vinci, donnera à l’étage supérieur d’Ariane 5 un surcroît de performances et une souplesse remarquable.

D’une poussée de 180 KN et, fonctionnant en cycle expander, il permettra de porter à plus de 11 tonnes la charge utile en orbite de transfert d’Ariane 5, mais autorisera également des stratégies de mise en orbite améliorées, et de nouvelle missions pour le lanceur grâce, à sa capacité d’allumage multiples en vol. Vinci bénéficie de nombreuses technologies nouvelles qualifiées, dans un cadre des programmes de recherche et technologie, et qui permettront un coût de développement et de production réduit.

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PHOTOS SEP - SNECMA A VERNON

PHOTOS DES BANCS D'ESSAIS AU SOL A VERNON
Banc d'essais PF2 Zone F
Banc d'essais PF20 Zone G

Essai au PF41


Vue SEP à VERNON

Banc PF20 la nuit




Essais d'un moteur Viking au PF2





Essai moteur Cryo au PF 41